8 décembre 2025

Bilan Immobilier 2025 : Une année de reprise, mais des règles qui changent pour 2026

Alors que l’année 2025 touche à sa fin, il est temps de faire le point. Si l’on regarde les chiffres bruts publiés par les notaires ce lundi, le constat est sans appel : l’immobilier français a repris des couleurs.

Avec plus de 921 000 transactions sur les douze derniers mois (soit une hausse d’environ 11 %) et des prix qui repartent timidement à la hausse (+1,9 % pour les appartements), on pourrait croire que la crise est derrière nous.

Cependant, sur le terrain, nous sentons que la réalité est plus nuancée. Ce bilan global cache en fait deux années en une, et surtout une nouvelle exigence bancaire qui va dicter la tendance de 2026.

Le constat : L’effet de « rattrapage » s’est essoufflé

Le dynamisme du début d’année 2025 s’explique simplement : les taux de crédit sont redescendus autour de 3 %. Les acheteurs qui avaient mis leur projet en pause en 2023 et 2024 sont revenus massivement sur le marché. C’était un phénomène mécanique de rattrapage.

Mais depuis l’automne, l’ambiance a changé. L’instabilité politique et le flou fiscal ont créé un certain attentisme. Les vendeurs repoussent la mise en vente, et les acheteurs, bien que présents, prennent beaucoup plus de temps pour se décider.

Pourquoi cette hésitation ? Parce que l’accès au financement a changé de nature.

Ce qui change pour 2026 : Le banquier regarde désormais les murs

C’est le point de vigilance majeur pour l’année à venir. Si les banques continuent de prêter, elles sont devenues beaucoup plus sélectives depuis l’été, notamment sur les dossiers au-delà de 300 000 €.

Mais ce qui est frappant, c’est que leur attention s’est déplacée. Il y a deux ans, la banque regardait presque uniquement vos revenus. Aujourd’hui, elle regarde avec la même attention la qualité technique du bien, et plus particulièrement son DPE (Diagnostic de Performance Énergétique).

Nous le constatons chaque semaine :

  • Un bien avec un bon DPE est considéré comme un « actif sûr » par la banque.
  • Un bien classé F ou G est désormais traité comme un « risque ». La banque intègre immédiatement le coût des travaux dans le plan de financement, ce qui peut faire basculer le taux d’endettement et bloquer le prêt.

Notre analyse : Vers un marché de la « réassurance »

Pour 2026, nous ne prévoyons pas d’effondrement, mais une stabilisation avec une croissance modérée des volumes. Le marché reste sain, mais il ne pardonne plus l’improvisation.

Pour vendre dans ce nouveau cycle, il ne suffit plus de trouver un acheteur qui a un « coup de cœur ». Il faut trouver un acheteur que la banque suivra.

C’est là que notre rôle d’agent immobilier prend tout son sens. Chez UDI, nous avons anticipé ce virage. Nous ne nous contentons pas de faire visiter des lieux ; nous préparons des dossiers techniques irréprochables. En clarifiant la situation énergétique et juridique du bien dès le départ, nous apportons aux banques les garanties qu’elles réclament.

En résumé : 2025 a été l’année du retour des volumes. 2026 sera celle de la qualité et de la sécurité. Si votre projet est bien préparé, tous les voyants restent au vert.

Besoin d'aide pour votre bien immobilier ?

Décrivez-nous vos projets.