30 mai 2024

Baisse des Prix de l’Immobilier en France : Tendances et Statistiques Régionales

La baisse des prix immobiliers s’accélère en France. Pour le troisième trimestre consécutif, les prix des logements anciens ont reculé, bien que cela ne soit pas encore la chute brutale attendue par les acheteurs. Sur un an, les prix ont diminué de plus de 5% au premier trimestre. En neuf mois, la diminution des prix immobiliers a presque triplé. Au quatrième trimestre 2023, la baisse avoisinait les -4% (3,9% exactement), et elle était légèrement inférieure à -2% au troisième trimestre.

En Île-de-France, pour le sixième trimestre consécutif, les prix de l’immobilier sont en baisse. Sur un an, ils ont chuté de plus de 8% entre les premiers trimestres 2023 et 2024, après une baisse de 6,9%. Les prix sont ainsi revenus au niveau de mi-2019. En province aussi, on observe une baisse : sur un an, elle s’affiche à -4,2% après -2,9%. Couplée à la réduction des taux de crédit, c’est une bonne nouvelle pour les acheteurs.

La preuve en chiffres : le nombre de transactions ne cesse de diminuer. Au cours des 12 derniers mois, il a chuté à 822 000 unités à fin mars, après 869 000 fin décembre et 931 000 fin septembre. « On devrait terminer sous les 800 000 transactions », anticipe Me Thierry Delesalle, porte-parole des notaires du Grand Paris. Au premier trimestre 2024, les volumes de ventes de logements anciens ont baissé de 24% par rapport au premier trimestre 2023 et surtout de 40% par rapport au premier trimestre 2022.

Un certain attentisme s’observe à l’approche des Jeux Olympiques. Les notaires du Grand Paris espèrent qu’après les JO, le marché reparte. « Certains clients ont acheté il y a un an pour louer leur logement pendant les Jeux Olympiques. Certains biens seront remis sur le marché après les JO, une fois qu’ils auront été exploités », prévoit Anne Cuvelier-Hutin, notaire à Gagny (93).

Autre point commun entre l’Île-de-France et la province : la baisse est plus marquée pour les maisons que pour les appartements. En région parisienne, elle s’élève à -8,4% pour les maisons contre -7,9% pour les logements collectifs. En province, l’écart est un peu plus élevé : -4,4% pour les maisons contre -3,8%.

Il est important de noter que ces chiffres sont des moyennes et que la situation peut varier considérablement d’une région à l’autre et d’un type de bien à l’autre. Les acheteurs potentiels devraient donc examiner attentivement les conditions locales du marché immobilier avant de prendre des décisions. Les vendeurs, quant à eux, doivent peut-être ajuster leurs attentes en fonction de cette nouvelle réalité du marché.

En somme, le marché immobilier en France est en pleine évolution, et ces statistiques fournissent un aperçu crucial de son état actuel et des tendances futures.

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