6 novembre 2024

L’immobilier en 2025 : ce que mijote le gouvernement

Le marché immobilier français est en constante évolution, et le gouvernement a clairement affiché sa volonté d’agir sur ce secteur clé de l’économie. Plusieurs projets de loi et mesures, plus ou moins concrets, sont sur la table. UDI-Immo fait le point, pour vous aider à y voir plus clair et optimiser le référencement de votre article.

1. Des frais de notaire potentiellement en hausse ?

Mauvaise nouvelle pour les futurs acquéreurs ! Le gouvernement envisage d’augmenter les frais de notaire pour les transactions immobilières. Cette mesure, qui vise à accroître les recettes des départements, pourrait prendre la forme d’une augmentation du taux de certains droits. Reste à savoir quelle sera l’ampleur de cette hausse et son impact réel sur le coût total de l’acquisition.

2. Pinel, c’est fini ? Pas si sûr…

Le dispositif Pinel, qui offre des réductions d’impôt aux investisseurs dans l’immobilier locatif neuf, a officiellement pris fin le 31 décembre 2024. Pourtant, des discussions sont en cours pour une possible prolongation, voire une transformation du dispositif. Le gouvernement semble conscient de l’importance du Pinel pour soutenir la construction de logements neufs, mais souhaite le recentrer sur les zones tendues et les logements les plus économes en énergie. Affaire à suivre !

3. Loc’Avantages : un nouveau venu pour dynamiser la location ?

Face à la crise du logement, un nouvel amendement au projet de budget 2025 propose la création du dispositif « Loc’Avantages ». Il s’agirait d’un crédit d’impôt accordé aux propriétaires bailleurs qui s’engagent à louer leur bien à un loyer inférieur aux prix du marché. Ce dispositif, s’il est adopté, pourrait inciter les propriétaires à proposer des logements plus abordables, notamment dans les zones tendues.

4. Vers une taxation plus importante des plus-values immobilières ?

Le sujet est sensible, et revient régulièrement sur le devant de la scène : la taxation des plus-values immobilières. Si aucune mesure concrète n’a été annoncée pour 2025, le gouvernement a déjà évoqué la possibilité de supprimer les abattements pour durée de détention, et d’indexer le prix d’acquisition sur l’inflation. L’objectif serait de rendre l’imposition des plus-values plus juste et plus en phase avec la réalité économique.

5. La location meublée et saisonnière sous surveillance

Le gouvernement s’intéresse de près aux locations meublées et saisonnières, notamment celles proposées via des plateformes comme Airbnb. Des mesures pourraient être prises pour encadrer davantage ce marché, notamment en matière de fiscalité. Une réduction des abattements fiscaux applicables aux locations meublées non professionnelles (LMNP) et aux locations saisonnières est envisagée. L’objectif est de limiter les avantages fiscaux dont bénéficient ces types de location et de garantir une concurrence équitable avec la location nue.

6. La location meublée non professionnelle dans le viseur ?

Le PLF 2025 prévoit la réintégration des amortissements dans le calcul de la plus-value lors de la vente d’un bien en location meublée non professionnelle (LMNP). Cette mesure pourrait rendre ce régime fiscal moins attractif, et potentiellement favoriser la location nue.

7. Un coup de pouce pour l’investissement locatif en zone rurale

Bonne nouvelle pour les investisseurs intéressés par les zones rurales : le PLF 2025 intègre les anciennes zones de revitalisation rurale (ZRR) dans le nouveau zonage « France ruralités revitalisation ». Ce dispositif permet aux entreprises, et donc indirectement aux investisseurs immobiliers, de bénéficier d’exonérations fiscales et sociales.

Besoin d'aide pour votre bien immobilier ?

Décrivez-nous vos projets.